20 Dollars - Elizabeth II Sacrifice Medal

On dit que notre identité nationale a vu le jour il y a 100 ans, lors de la bataille de la crête de Vimy, quand les quatre divisions du Corps canadien ont combattu coude à coude sur la colline fortement défendue par l'ennemi. Leurs efforts ont porté leurs fruits, mais à la guerre, la victoire vient au prix de sacrifices et de pertes inestimables – un sentiment qu'incarne la statue Canada pleurant ses fils tombés au combat, qui fait partie du Mémorial national du Canada à Vimy. L'expression solennelle de cette figure endeuillée est une représentation silencieuse, mais puissante, d'une nation qui garde en mémoire et honore les vies perdues ou brisées par le conflit.

C'est donc à juste titre que l'image de cette statue orne le revers de la Médaille du sacrifice. Cette distinction est décernée aux membres des Forces armées canadiennes qui, comme bien des braves ayant combattu à Vimy, ont été blessés dans le cadre d'une action hostile ou qui sont décédés des suites de blessures subies lors de leur service à la patrie, alors qu'ils luttaient pour la paix.

À propos de la Médaille du sacrifice
Approuvée par Sa Majesté la reine Elizabeth II le 17 avril 2008, la Médaille du sacrifice est l'un des plus récents ajouts au Régime canadien de distinctions honorifiques. Elle rend un hommage impérissable aux membres des Forces armées canadiennes (et à celles et ceux qui travaillent à leurs côtés) ayant subi, dans l'exercice de leurs fonctions, des blessures qui « découlent directement d'un acte hostile ou d'un acte dirigé vers une force hostile », ou dont le décès résulte directement du service militaire.

Le motif de la médaille et son ruban aux couleurs vives sont le fruit d'une collaboration entre le capitaine Carl Gauthier, de la Direction – Distinctions honorifiques et reconnaissance, et Cathy Bursey-Sabourin, Héraut Fraser de l'Autorité héraldique du Canada. La médaille est fièrement fabriquée par la Monnaie royale canadienne, dans ses installations d'Ottawa.

Caractéristiques particulières
L'ESPRIT DE VIMY IMMORTALISÉ : À l'occasion du 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy, la Monnaie royale canadienne rend hommage à ceux qui ont été blessés dans le cadre d'une action hostile ou qui sont décédés des suites de blessures subies lors de leur service à la patrie – hier comme aujourd'hui.
Y SONT GRAVÉES LES DATES « 1917-2017 » : Cette inscription à double date marque le 100e anniversaire de la bataille de la crête de Vimy.
UNE SÉRIE EXCEPTIONNELLE POUR DES CANADIENS D'EXCEPTION : Voici la première pièce d'une série qui explore certaines des plus hautes distinctions honorifiques du Canada. Abonnez-vous dès aujourd'hui pour recevoir les quatre pièces.
UN SAVOIR-FAIRE ADMIRABLE : La coloration sélective recrée le rouge, le blanc et le noir du ruban de la Médaille du sacrifice, tandis que la gravure et la finition minutieuses reproduisent le motif de cette dernière dans les moindres détails.
UNE OCCASION DE COLLECTION DES PLUS RARES : Jamais auparavant la Médaille du sacrifice n'a figuré sur une pièce. Il s'agit donc d'un moyen profondément symbolique de reconnaître le courage et le sacrifice des hommes et des femmes des Forces armées canadiennes qui ont été blessés dans le cadre d'une action hostile ou qui sont décédés des suites de blessures subies lors de leur service à la patrie.
TIRAGE MONDIAL LIMITÉ à seulement 5 500 exemplaires.
CERTIFICAT NUMÉROTÉ. La Monnaie royale canadienne certifie l'authenticité de toutes ses pièces de collection. La plupart sont accompagnées d'un certificat portant un numéro unique, la série commençant à 1.

Le saviez-vous?
Sa Majesté la reine Elizabeth II est la seule personne qui peut créer une distinction honorifique officielle au Canada. L'une des responsabilités du gouverneur général est de remettre ces distinctions au nom de tous les Canadiens.
Selon le Régime canadien de distinctions honorifiques, la Médaille du sacrifice a préséance sur toutes les médailles de guerre et de service opérationnel. Elle se porte du côté gauche de la poitrine, suivant immédiatement les ordres et les décorations, suspendue à son ruban moiré.
La Médaille du sacrifice remplace le galon de blessé, qui reconnaît les blessures subies avant le 7 octobre 2001. Cette distinction honorifique a été autorisée par ordonnance générale de l'Armée canadienne le 1er septembre 1916, à titre de reconnaissance offerte aux soldats canadiens blessés dans l'exercice de leurs fonctions. Rétroactive au 4 août 1914 (jour où la Grande-Bretagne s'est engagée dans la Première Guerre mondiale), elle était décernée aux membres blessés du Corps expéditionnaire canadien, y compris à ceux qui ont pris part à la bataille de la crête de Vimy.
Sont gravés sur la tranche de chaque médaille le numéro de service, le grade, les initiales du prénom et le nom dans le cas d'un récipiendaire militaire, ou les prénom et nom dans le cas d'un récipiendaire civil.
Lorsque des circonstances justifient l'octroi d'une autre Médaille du sacrifice, le récipiendaire se voit plutôt décerner une barrette, ornée en son centre d'une feuille d'érable, à porter sur le ruban de sa première médaille.
Après une révision attentive ayant mené à l'élargissement des critères originaux, la première cérémonie de remise a eu lieu à Rideau Hall le 9 novembre 2009. La gouverneure générale d'alors, Michaëlle Jean, y a décerné la Médaille du sacrifice à ses 46 premiers récipiendaires, dont 21 étaient décorés à titre posthume.
On compte à ce jour un seul récipiendaire civil de la Médaille du sacrifice : M. Glyn Raymond Berry, un diplomate canadien qui a perdu la vie en 2006, en Afghanistan, quand le convoi dans lequel il se déplaçait a été visé par un attentat-suicide à la bombe.

Emballage
La pièce est encapsulée et présentée dans un boîtier à double coque bordeaux orné du logo de la Monnaie royale canadienne. Le boîtier est assorti d'une boîte protectrice noire.